Test de forme pour l’été

14 Oct

Etes-vous plus en forme en été ?

L’été, les jours sont plus longs, la lumière plus vive, le soleil plus présent. Autant d’éléments qui peuvent booster notre énergie. Pourtant, nous n’avons pas tous le même métabolisme et des variations très différentes peuvent apparaître d’un individu à un autre. Et vous, êtes-vous plus en forme en période estivale ? Pour vous aider à comparer vos indices de forme, faites ces 12 tests imaginés par Lapouneur à chaque saison et comparez vos résultats. Pour chacun des 12 tests, notez le résultat et reportez-vous ensuite en bas de l’article :

  • Test I : Le pouls au repos Très simple à réaliser, vous prenez votre pouls au réveil le matin ou après la sieste. Pour qu’il soit valable, il faut faire le minimum de gestes, donc prévoyez la montre à portée de main avant de dormir.
  • Test 2 : L’indice de masse corporelle L’IMC (indice de masse corporelle) est le rapport entre votre poids et votre taille (en mètre) au carré (IMC=P/T2) Prenons au hasard un homme de 77,5 kilos pour I m87, son IMC est de (77,5/( 1,87x 1,87)=22,16 A vous de faire votre propre calcul.
  • Test 3 : Le ratio abdomen/ hanches Ce test a pour but de compenser l’imprécision du précédent En effet la graisse à tendance à s’accumuler dans le ventre, donc l’écart entre le tour de hanche et le tour de taille est révélateur de cette accumulation de graisse. Mais attention, les femmes ont naturellement les hanches plus larges que les hommes. Pour prendre la mesure de la taille passer juste en dessous de la taille et pour les hanches au niveau du pubisie ratio abdomen/hanche se calcule en divisant le tour de taille par le tour de hanche, les deux mesures étant en centimètres.
  • Test 4 : La souplesse du tronc Voici un test sportif.Vous devez vous asseoir au sol, jambes tendues et vous pencher le plus en avant possible, pour réussir à toucher vos orteils et ou vos semelles. Il faut tenir la position pendant 10 secondes.
  • Test 5 : La rapidité de réaction Il suffit d’avoir un chronomètre, de le déclencher et de l’arrêter immédiatement après. Le tout fait avec une seule main bien sûr ! Le résultat est le nombre de centièmes de seconde enregistré.
  • Test 6 : La Balance Vous vous tenez debout le pèse personne tenu à bout de bras. Il faut le serrer progressivement et le plus fort possible. Notez le résultat Un seul essai possible.
  • Test 7 : Le flamant aveugle Le principe est simple, il faut être debout les mains sur la taille et une jambe repliée (le pied au niveau de l’autre genou) et., fermer les yeux. Il faut chronométrer le temps que vous gardez cette position.
  • Test 8 : Le test de Lian Un autre test comme celui de Ruffier qui vise à voir notre état de forme global rapidement : • Prenez votre pouls au repos (sur 15 secondes) • Courez sur place en talonfesse pendant une minute • Après 30 secondes reprenez votre pouls pour voir si vous êtes revenu à votre rythme de repos, sinon, vérifiez votre pouls toutes les 30 secondes jusqu’au retour à la normale. Il faut garder en mémoire le temps mis pour ce retour à la normale.
  • Test 9 : La chaise Vous vous mettez dos au mur, les cuisses parallèles au sol, les pieds à plat sur le sol, les bras pendant les mains contre le mur, et vous voyez combien de temps vous pouvez tenir cette position.
  • Test 10 : Les pompes Faire le plus grand nombre de pompes en gardant bien l’alignement : fesse, dos, tête, en fléchissant les bras jusqu’à ce que le visage touche le sol et revenir à la position bras tendus. Il est à noter que si les hommes doivent prendre appui sur les pieds, les femmes peuvent prendre appui sur les genoux.
  • Test 11 : Les abdos Vous êtes couchés sur le dos, vous pliez vos genoux pour que vos pieds soient à l’horizontale sur le sol (sans être bloqués sous un meuble ou autre).Vous tendez les bras et amenez vos mains sur vos genoux, puis vous redescendez sans déposer la tête sur le sol ! Vous comptez le nombre de mouvements entiers réalisés.
  • Test 12 : La détente Comme matériel il vous faut une craie.Vous vous placez contre un mur, pieds à plat bras tendus vers le haut.Vous faîtes un trait le plus haut possible. Puis sans élan, seulement en pliant les genoux, toujours bras tendus, vous sautez et faîtes un trait le plus haut possible. Il ne reste plus qu’à mesurer l’écart entre les deux traits pour avoir la performance réalisée.

REPONSES SANTE TESTS P.81 Etes-vous plus en forme en été ? GRILLE D’ÉVALUATION DE VOS RÉSULTATS > Pour chaque test, il est défini 4 niveaux. Le I étant le plus faible et le 4 le « top du top ». > Le tableau ci-dessous permet de voir où vous vous situez, puis c’est la moyenne des points obtenus aux tests (on additionne tout et on divise par 12). > Si vous avez moins de 30 ans, le test est fini. Si vous avez plus de 30 ans, comparez simplement vos résultats d’une séance à l’autre et notez vos avancées. Avant toute chose, vous devez indiquez votre âge : et votre sexe (H/F): NUMÉRO DU TEST VOTRE PERFORMANCE NIVEAU I (I POINT) Te st 1 : le pouls au réveil Plus de 81 Te st 2 : l’IMC S upérieur à 2 8 Te st 3 : le ratio abdomen/hanches H : Plus de 1 – F : Plus de 1 Te st 4 : Souplesse (Ici, vous devez entrer directement le nombre de points obtenus) Pas de c o n ta ct mains/pieds Test S : Test de rapidité Plus de 0,21 Test 6 : force H : Moins de 38 – F : Moins de 26 Test 7 : le flamant aveugle Moins de 15 secondes Test 8 : le test de Lian (Ici. entrez directement le nombre de points obtenus) Plus de 4 minutes Test 9 : la chaise (Ici. entrez directement le nombre de points obtenus) Moins de 35 secondes Test 1 0 : les pompes Moins de 8 pompes Test I I : les abdominaux Moins de 10 Test 1 2 : la détente Moins de 30 cen tim è tre s

Prendre un petit déjeuner complet

14 Oct

Ce petit déjeuner diététique, qui associe l’énergie de la mer (grâce aux algues FAL) à la richesse de la terre au naturel, remporte depuis 45 ans un même succès auprès des consommateurs, petits et grands, soucieux de leur forme et wde leur bien-être. Découvrez-le au cacao maigre dans sa nouvelle boîte ColIector.

  • A consommer avec du lait ou de l’eau, source naturelle de zinc et de protéines, naturellement enrichi en vitamines B I, B2, B12, fer, calcium, phosphore et magnésium.
  • Boîte Collector Supplex, petit déjeuner diététique au cacao maigre, au rayon diététique des CMS, 8  : Galettes & jus de fruit Craquez pour ces fines galettes 6 céréales de Bjorg Equitable, idéales pour accompagner un petit déjeuner équilibré.
  • A base de riz, blé, maïs, quinoa, millet et sarrasin, leur goût inimitable, leur finesse et leur subtilité s’adaptent à toutes les envies croustillantes et légères de l’été. A leur côté, rien de mieux qu’une explosion de saveurs fruitées avec ce jus Orange Citron Vert, juste équilibre de la fraîcheur de l’orange alliée à l’acidulé du citron vert. Pour une belle cure vitaminée !
  • Bjorg Equitable : Fines galettes 6 céréales, 1,79 € le paquet de 20 et Jus d’Orange CitronVert,3,59 € la bouteille verre de 75 cl, au rayon bio ou diététique des CMS. Plaisir et équilibre protéiné Quand on a plus de temps pour bien petit déjeuner en été, surtout pendant les vacances, il est idéal de manger des protéines en plus des céréales, produits laitiers et vitamines.

Alors, rien de mieux que les fines tranches de jambon ou de blanc de poulet. Fleury Michon a mis au point la seule gamme du rayon charcuterie qui contient 25% de sel en moins et une teneur accrue en Oméga 3. Vive le plaisir conjugué à un bon équilibre alimentaire, avec seulement 2% de matières grasses ! Camme de charcuterie

« Plaisir et Equilibre » de Fleury Michon. Exemple : Blanc de poulet sel réduit de 25%, 2,91 € les 4 tranches de 40 g, en GMS.

La pleine forme pour l’été

14 Oct

Quand l’été se fait léger ! La modération est l’élément clé d’un mode de vie sain. L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) a déterminé les 9 repères de consommation qui donnent un sens à l’expression « manger varié et équilibré ».

Alors pour être en pleine forme cet été, suivez en famille ces règles de légèreté à la lettre.

  1. I. Au moins 5 fruits et légumes (600 g) par jour Les fruits et les légumes sont riches en minéraux (calcium, potassium, magnésium…) et en vitamines (C, bêta-carotène, folates). Les fibres qu’ils contiennent calment l’appétit de façon rapide et durable et facilitent le transit intestinal. Leur apport peu calorique, grâce à une teneur élevée en eau, font des fruits et légumes des aliments de choix pour la prévention de l’obésité et du diabète.
  2. 2. Féculents le midi en quantité modérée Riz, semoule, pâte, pain de préférence complet, lentilles, fèves, pommes de terre, manioc… Au diable les idées reçues, les féculents fournissent des protéines végétales et des glucides complexes indispensables, en particulier aux muscles et au cerveau. Les céréales complètes sont également riches en fibres. Donc aucune raison de s’en priver au déjeuner, en complément des légumes et selon l’appétit !
  3. 3. Laits et produits laitiers, 3 fois par jour Deux nutriments sont particulièrement importants pour la santé osseuse : le calcium et la vitamine D. Les produits laitiers (lait, fromage, yaourts) constituent une source très importante de calcium, en particulier pendant l’enfance, l’adolescence et le 3ème âge. Le calcium intervient également dans d’autres phénomènes vitaux : la contraction musculaire, la coagulation du sang… Si vous faites attention à votre ligne, choisissez-les écrémés et à 0% de matières grasses. .Viandes, volailles, produits de la pêche et oeufs, I à 2 fois par jour Une à deux fois par jour, la consommation de viande, volaille, produits de la pêche ou oeufs apporte des protéines, des vitamines et des minéraux (comme le fer). Mais mieux vaut privilégier les morceaux de viande les plus maigres pour ne pas consommer de graisses animales en trop grande quantité. Quant au poisson, il contient certains acides gras qui ont un effet protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires, voire de certains cancers. Alors au moins 2 fois par semaine, frais, en conserve ou surgelés, il existe des poissons pour tous les budgets !
  4. 5. Limiter la consommation de matières grasses ajoutées Pour un meilleur équilibre, les matières grasses végétales (margarine, huiles de colza, de tournesol, d’olive, de noix…) doivent être privilégiées et la consommation de viennoiseries.de charcuteries.de beurre et de crème fraîche limitée.
  5. 6. Limiter la consommation de produits sucrés La consommation fréquente ou excessive d’aliments et de boissons sucrés augmente en effet le risque de développement d’un surpoids et d’obésité. En dessert, fruits, yaourts nature, fromages blancs font très bien l’affaire pour terminer le repas sur une note douce. . De l’eau à volonté ! Rien de plus désaltérant qu’un grand verre d’eau fraîche, seule boisson indispensable ! Il faudrait en boire un litre et demi par jour, pendant et entre les repas, telle quelle ou sous forme de thés, de tisanes ou d’infusions. Attention à ne pas confondre un jus de fruit avec une boisson sucrée aromatisée de même couleur, mais sans les bienfaits.

Limiter la consommation de sel Toujours goûter avant de saler que ce soit en cuisinant ou à table ! Mieux vaut en effet manger peu salé et privilégier le sel iodé. En limitant la consommation de sel, on diminue ainsi les risques de développer des complications coronariennes, des accidents vasculaires cérébraux, une insuffisance cardiaque et rénale, de la rétention d’eau et des complications vasculaires périphériques. .Au moins l’équivalent d’une demi-heure de marche rapide chaque jour Marcher, courir, faire du vélo… autant d’activités à intégrer dans la vie quotidienne pour atteindre au moins l’équivalent d’une demi-heure de marche rapide par jour.

Même s’il n’est pas facile de se rendre tous les jours au stade ou à la piscine, quelques gestes quotidiens permettent d’augmenter l’activité physique : se déplacer en vélo ou en rollers, monter les escaliers plutôt que de prendre l’ascenseur ou l’escalator, jardiner, se promener en forêt… La nutrition englobe les apports et les dépenses énergétiques, c’est-à-dire, l’alimentation et l’activité physique. Les effets protecteurs de la pratique d’une activité physique quotidienne, en complément d’une alimentation variée, sont aujourd’hui reconnus. Ils permettent de réduire les risques de maladies cardio-vasculaires, de cancers, de diabète ou encore de prévenir la prise de poids!

LES SOLUTIONS ANTI-CHALEUR

14 Oct

Il est évident que le premier moyen de lutter contre la chaleur est la climatisation. Pourtant, tous les foyers ne possèdent pas encore de climatisation et les jours de grosse chaleur sont assez mal vécus par tous. Alors si vous n’avez pas la « dim’ », c’est le système D, on se débrouille avec ce que l’on a…

La climatisation est-elle la solution ? La climatisation à la maison, c’est l’éternel sujet de querelles. Il y a ceux qui la réclament et ceux qui en souffrent. Difficile de concilier les avis, d’autant plus que c’est un investissement qui coûte cher. Le ventilateur Il est important de faire provision de ventilateur avant la rupture de stock annuelle. Mieux vaut prévenir que guérir !

Et lorsqu’il n’y a pas de climatisation dans la maison, un ventilateur est toujours utile, voire nécessaire… Fermer les stores Lorsque l’on n’a pas de climatisation, et bien on doit avoir des idées ! Afin de rafraîchir les pièces, situés par exemple en plein soleil, et de tenter d’échapper à la fournaise, fermez tous les stores, et arrosez quotidiennement vos vitres et vos murs à l’aide d’un jet d’eau.

  • Boire pour ne pas se déshydrater Il est impératif de boire le plus possible en ces jours de canicule, pour ne pas se déshydrater et lutter également contre la chaleur.
  • Si vous devez sortir, pensez à boire régulièrement soit en apportant votre propre eau, soit en vous arrêtant pour boire dans un bar.
  • Pensez aussi aux distributeurs d’eau que l’on trouve dans les grandes surfaces et les grands magasins. Manger des glaces Si vous possédez un congélateur, manger des glaces est également une manière de supporter la chaleur.

Certes, cela ne dure pas longtemps, mais vous pouvez vous faire plaisir tout en vous soulageant de la chaleur pour un court instant ! Attention cependant à votre ligne, car les glaces contiennent beaucoup de sucre. Bon à savoir et à suivre Porter des vêtements amples et légers, de préférence en coton pour favoriser la circulation de l’air, consommer abondamment fruits, salades, tomates, concombres, soupes fraîches et laitages, font également partie des comportements avisés.

Les pertes d’eau et de sels, dites hydrosodées, représentant plusieurs pour cent de la masse corporelle, peuvent se révéler dangereuses. Il faut donc compenser les pertes en eau (sudation, urines, respiration). Mais passé un certain seuil, sur les conseils du médecin, les pertes en sels doivent également être compensées. L’organisme se défend contre la chaleur par la vasodilatation (dilatation des vaisseaux) et la sudation. Ces mécanismes de refroidissement par la peau permettent de maintenir la température centrale du corps, d’autant plus facilement qu’il y a du vent et un climat sec, tandis qu’une chaleur humide contrarie ces phénomènes d’évaporation et favorise le coup de chaleur. Sous l’effet de la chaleur, les centres cérébraux qui assurent normalement le maintien d’une température à 37° se dérèglent. Maux de tête, nausées, irritabilité, malaise, accélération de plus en plus rapide du pouls, tandis que la température augmente et que le coma peut survenir.

Il y a urgence à réagir. D’où l’importance de ne pas négliger la prévention contre les dangers de grandes chaleurs, aggravés souvent par la pollution ambiante. Lors de ces périodes de fortes chaleurs et de pollution atmosphérique, il n’est donc pas inutile de rappeler les recommandations d’usage : se protéger de la chaleur, boire de l’eau (sans oublier de s’alimenter) et ne pas hésiter à aider ou se faire aider…

Enfin, il est recommandé aux personnes sensibles d’éviter toute activité physique intense ou prolongée. Cet été, il est donc impératif de vous occuper plus particulièrement des personnes âgées de votre famille ou de votre entourage, de ne pas les laisser pour compte afin d’éviter la catastrophe que l’on a connue en France. Pensez à visiter vos voisins et à prendre de leurs nouvelles régulièrement, surtout si vous les savez seuls dans la vie. A nous tous de prendre des mesures pour que « l’été meurtrier » ne se reproduise plus jamais ! ¦

Plan canicule pour les séniors

14 Oct

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Les blessures en vacances

14 Oct

Attention aux bobos de l’été !

Comme en parle le site http://black-hat-seo.fr, l’été est la période privilégiée pour les vacances des Français. Nous y pensons longtemps à l’avance et faisons plusieurs projets en fonction de nos envies et de notre budget. Pour que tout se passe au mieux, la prudence est cependant de mise, en particulier si l’on part avec les enfants. U ne petite trousse de secours et quelques précautions d’usage permettront de partir l’esprit serein. Les dangers du soleil

  • • Le coup de soleil Le grand classique est évidemment le coup de soleil, qui peut quand même devenir très douloureux et provoquer jusqu’à une consultation médicale avec pommade à base de cortisone ou antibiotique.
  • Sans oublier que chaque coup de soleil abîme la peau à vie pour le futur, et qu’il ne faut pas oublier les risques de cancer. On le répète donc tous les ans, mais attention surtout à bien se protéger la tête et les yeux en priorité via chapeau et lunettes de soleil.
  • L’insolation est toujours un risque qui peut devenir gravissime. Les crèmes solaires sont nos meilleures alliées. En cas d’abus, ombre et crème Biafine seront de rigueur. • L’allergie solaire Abuser du soleil peut également signifier que l’on souffrira d’une allergie au soleil. Généralement peu grave, elle se traduit la plupart du temps par l’apparition de boutons ainsi que des démangeaisons, surtout au niveau du décolleté et des jambes.
  • Il faut alors penser à aller à l’ombre du parasol et ne pas lésiner sur la crème hydratante. Evidemment, si l’allergie est nettement plus sérieuse, le médecin pourra alors ordonner une crème à base de cortisone.
  • • Le coup de chaleur Enfin, parmi les grands classiques, on retrouve le coup de chaleur. Comme son nom l’indique, trop de chaleur, pas assez d’hydratation et la température s’installe avec des céphalées, parfois des nausées et vomissements. Cela peut aller jusqu’à l’évanouissement. 11 faut alors que la personne soit bien entendu installée au frais, si possible la plonger dans de l’eau à 37°C, afin de faire descendre la température. Mais attention, la plupart du temps un vrai coup de chaleur signifie un appel aux urgences.

Globalement, il faut toujours penser à boire (et surtout pas d’alcool), éviter la caféine, et savoir se mettre à l’ombre pendant les heures du début d’après-midi. Les bébés quant à eux n’ont pas à passer la journée sur la plage et les enfants doivent être bien protégés. Si l’on séjourne plus près des tropiques et de l’équateur, il ne faut surtout pas oublier que le soleil est beaucoup plus fort et peut être très nocif. Les dangers de la mer • La noyade par hydrocution C’est tout sauf un bobo, car c’est grave ! On peut évidemment penser à la noyade qui ne parvient pas par hasard. La première précaution à prendre est de ne pas plonger dans les flots bleus, mais pas forcément chauds, en rentrant soudainement dans l’eau alors que l’on sort d’une longue exposition au soleil. Chaque année, des vacanciers meurent de cette façon via une hydrocution, par simple oubli de précautions élémentaires. Mieux vaut donc se mettre un peu à l’ombre avant de partir se baigner. Autre point important : la digestion d’une salade à midi ne va pas poser de problème pour partir se baigner. Par contre, attention si le déjeuner a été copieux et arrosé. Dans ce cas-là, autant partir pour la sieste tranquillement.

• La crampe Autre danger lorsque l’on nage : la crampe. On est alors supposé masser le membre endolori et le mettre en situation

La trousse de secours standard . Compresses de gaze stériles en sachets individuels, . Pansements de toutes tailles, et y compris pour les ampoules, . Ruban adhésif médical, . Pince à épiler, . Ciseaux, . De quoi faire une écharpe pour un bras par exemple, . Antiseptique, . Aspirine ou paracétamol, . Analgésiques, . Crème antibiotique, . Crème à base de cortisone, . Crème solaire et après-soleil, . Antivenin, si allergie ou si vacances dans une zone spécifique…

Un petit conseil Achetez donc une petite trousse déjà toute prête vendue en pharmacie ! surélevée, mais difficile à faire lorsque l’on n’a plus pied. 11 est difficile de prévoir la survenue d’une crampe, aussi le mieux est soit de se baigner tout en gardant pied, soit de se baigner avec des amis. Et ne pas hésiter à solliciter les secours sur la plage. Les autres dangers directement liés à la mer sont souvent liés au maniement d’engins tels que jets-ski, bateaux… voire parfois à une bouée de plongée mal positionnée.

• Les piqûres dans l ’eau Et n’oublions pas là non plus un autre grand classique : la piqûre de méduse, ou d’un autre type d’animal marin. Très désagréable, car très douloureuse, il y a généralement un gonflement au niveau de la piqûre.

Parfois, des maux de tête ou des nausées peuvent venir se rajouter au malaise. L’idéal est de parvenir à laver à l’eau froide non salée, et d’appliquer de la glace. Les maîtres nageurs frottent également avec du sable mouillé dans l’urgence pour faire disparaître la douleur. Ils peuvent ensuite une fois la peau lavée apposer une crème anesthésique.

Mieux vaut laisser la piqûre non couverte. Généralement, cela passe assez vite et il n’est pas nécessaire de consulter. Les oursins aussi font passer quelques mauvais moments aux vacanciers inattentifs, il faut alors se munir de patience et d’une bonne pince à épiler. Quant aux piqûres de vives enfouies dans le sable, la douleur est tellement intense que l’on peut temporairement se trouver mal. Ensuite un simple antiseptique permet d’oublier cet épisode fâcheux. Les maux classiques de l’été • Les autres piqûres Quand on parle de piqûres, on pense aussi aux guêpes évidemment. Rien de grave la plupart du temps et un petit nettoyage antiseptique suffit. Sauf en cas d’allergie, auquel cas mieux vaut aller directement auprès des secours pour disposer d’une injection immédiate. Les piqûres de moustique ne sont généralement pas bien graves, même si sous les tropiques et peut-être autour de la Méditerranée, le chinqungunya peut provoquer courbatures, fièvre et grande fatigue persistante. Les seules possibilités de protection restent les crèmes antimoustiques, ainsi que les prises, bombes, et autres tourniquets qui découragent ces vilaines petites bêtes. Les piqûres de vipère sont rares, en général lors de randonnées et lorsque l’on ne dispose pas de chaussures montantes. Si cela arrive, il faut bouger le membre touché le moins possible, l’immobiliser si possible et que les amis aillent chercher des secours, ou appeler via le portable. Le venin ne fera pas effet avant plusieurs heures. • Les intoxications Les intoxications alimentaires sont assez nombreuses lorsque l’on voyage. Rien d’amusant, avec nausées et diarrhées, mais elles passent la plupart du temps au bout d’un ou deux jours. Il faut alors boire beaucoup, et le médecin peut éventuellement conseiller des antibiotiques, tout dépend du type d’intoxication.

Mieux vaut consulter si la fièvre persiste plus d’une journée. Au titre des autres amusements, on peut penser aux ampoules, brûlures, coupures… En bref, les petits maux que l’on tente d’éviter toute l’année et qui réapparaissent dès que l’on se met à pratiquer à nouveau du sport ou que l’on séjourne dans une région où le climat et la gastronomie sont différents. L’été, on parle effectivement des petits bobos sans grande importance. Cependant, il est possible que la situation évolue rapidement.

Il faut donc appeler les secours en urgence chaque fois que la personne est évanouie ou inconsciente, chaque fois que les réactions allergiques deviennent inquiétantes (de par le gonflement par exemple, ou le coeur qui s’affole). Mieux vaut ne pas déranger le Samu pour rien, mais il faut aussi parfois savoir appeler.

Si les symptômes sont « normaux » mais persistent dans le temps, dans ce cas mieux vaut alors consulter un médecin, sans pour autant se rendre aux urgences.

Zoom : le cancer du pancréas

14 Oct

Tout sur… le cancer du pancréas

Voici un organe mystérieux et caché, dont le rôle est cependant absolument indispensable, puisqu’il représente en quelque sorte notre réserve en énergie. Un rôle essentiel Son nom « toute chair » ne correspond pas vraiment à sa description, car loin d’être rouge, consistant, le pancréas est petit, de couleur pâle et très léger.

Une petite chose fragile et solide à la fois, dont les dysfonctionnements provoquent bien des soucis. Le pancréas est un organe qui fabrique à la fois des hormones qui circulent dans le sang et des enzymes digestives qui vont dans le duodénum. Il est composé de quatre parties : la tête et l’isthme qui sont encastrés en quelque sorte dans le duodénum, et le corps et la queue qui vont jusqu’à la rate.

Cependant, les différentes cellules sont imbriquées les unes dans les autres et, médicalement, on ne peut traiter une partie uniquement. L’insuline & le glucose en question Ce sont les îlots de Langerhans, dispersés dans tout le pancréas, qui constituent l’usine de fabrication des hormones. La plus connue de ces dernières est l’insuline.

Cette dernière permet de réguler la glycémie ou taux de sucre. En cas de surstock, le glucose sera stocké dans le foie et les muscles (sous forme de gras et de protéines) en attendant son utilisation. L’insuline permet à notre taux de glucose de rester stable pour être correctement utilisé. Autre hormone essentielle produite par le pancréas : le glucagon. Elle permet de décomposer les glucides pour les transformer en sucre simple, en glucose. Ce glucose est ensuite libéré dans le sang et constitue donc notre réserve d’énergie. Le glucose est le seul sucre qui puisse être utilisé par le cerveau, d’où l’importance de cette opération de transformation effectuée par le pancréas.

Où se situe le pancréas ? Le pancréas est une glande située dans l’abdomen, derrière l’estomac, au-dessus des reins. Il est composé d’une partie exocrine qui secrète des enzymes nécessaires à la digestion et une partie endocrine, formée des îlots de Langerhans, qui synthétise des hormones.

Artère et veine spléniques Troisième duodèni Veine cave inférieure Veine porte Canal cholédoque Premier duodénum Bulbe duodénum Deuxième duodénum Papille Aorte Tronc coeliaque Canal pancréatique Artère et veine mesentériques supérieures Troisième duodénum (Source : diabete.net) La plus grande partie du pancréas es, elle, consacrée à la sécrétion d’une vingtaine d’enzymes (ou sucs pancréatiques) qui permettent de digérer les protéines, les triglycérides, ainsi que les glucides alimentaires. Les enzymes vont dans ce que l’on appelle le canal de Wirsung qui rejoint ensuite le cholédoque. Ce dernier provient lui du foie et de la vésicule biliaire.

C’est la raison pour laquelle les affections du pancréas vont affecter le bon fonctionnement de ces différentes parties du corps. 11 s’agit d’un organe profond situé dans la partie supérieure de l’abdomen, au dessus des reins. Son emplacement explique les difficultés de diagnostic précoce. Le nombre de cas en France On dénombre environ 5 000 nouveaux cas de cancers du pancréas par an en France, et environ 200 000 nouveaux cas au niveau mondial.

Il représente donc environ 10% des cas des cancers digestifs et 2% des nouveaux cas de cancers annuels. Plus fréquent chez l’homme que chez la femme, il reste rarissime avant cinquante ans (moins de 50% des cas). Il se situe au 14ème rang des cancers pour les hommes et au 15ème rang pour les femmes. A noter que comme pour la majorité des cancers, les chiffres montrent une évolution plus rapide chez la femme que chez l’homme, même si celui-ci reste le premier concerné. Quelles causes ? Aujourd’hui, la recherche n’a défini aucune cause véritablement spécifique comme souvent dans le cas des cancers. Il s’agit de plusieurs facteurs qui viennent se surajouter les uns aux autres.

On a ainsi pu détecter un facteur de risque avéré pour les adénocarcinomes : le tabac. Le cancer du pancréas est en effet deux à trois fois plus fréquent chez les fumeurs. Les spécialistes estiment que pour environ un tiers des cas, c’est bien le tabac qui est à l’origine du cancer. De plus, il provient plus tôt chez les fumeurs que chez les autres malades, d’une dizaine d’années, ce qui n’est pas rien. L’acteur Patrick Swayze a informé l’an dernier la presse du fait qu’il était touché par le cancer du pancréas à l’âge de 55 ans, a priori à un stade très précoce. Il a également avoué être un très gros fumeur.

On a également détecté pour 5% des cas une composante héréditaire et donc génétique. Si plusieurs cas de cancers Infos & chiffres clés > L’âge moyen se situe surtout entre 65 et 75 ans. > Il s’agit de la cinquième cause de décès par cancer dans les pays industrialisés. > Environ 7 000 personnes décèdent chaque année de ce type de cancer en France. > Aucune incidence géographique n’a été mise en avant, y compris au niveau européen. >A 95%, c’est la partie exocrine (la tête du pancréas) qui est touchée en premier lieu : on parle aussi d’adénocarcinome. > Les cancers de la partie gauche du pancréas (corps et queue) sont plus rares : carcinome endocrine. > La gravité des tumeurs découle du fait qu’elles ont déjà produit des métastases lors du diagnostic, ce qui met donc en cause le pronostic vital.

Il existe également quelques autres formes, mais rarissimes. du pancréas ont eu lieu dans la famille proche, une consultation d’oncogénétique est proposée. Les autres facteurs qui ont été mis en avant par la recherche sont l’existence d’une pancréatite chronique, ainsi qu’un régime alimentaire trop riche en viande et trop pauvre en fibres et a contrario un rôle protecteur des fruits et légumes.

Les diabétiques sont également concernés du fait de la relation entre insuline et pancréas. La médecine n’a à ce jour détecté aucun facteur de risque avéré dans le cas des tumeurs touchant la partie endocrine du pancréas. Les symptômes Les symptômes sont connus, le problème étant qu’ils se manifestent souvent alors que le cancer est déjà bien avancé. H a n t é Comhnl Les patients signalent le plus souvent :

  1. • Perte de poids importante et perte d’appétit, début d’anorexie ; • Douleur dorsale aiguë ;
  2. • Douleur sous les côtes à gauche ; • Urines foncées ; • Selles décolorées ;
  3. • Etat dépressif ; • Jaunisse ; • Phlébites superficielles ou thromboses ;
  4. • Apparition ou aggravation d’un diabète. A l’examen, la vésicule biliaire est grosse et tendue. Il se peut également que la rate et le foie soient plus volumineux. Dans le cas moins fréquent de la partie gauche du pancréas, les douleurs se situent surtout au niveau du plexus solaire.

Elles sont souvent intenses et demandent un traitement à base de morphine. Tous ces symptômes sont donnés à titre indicatif, car d’autres problèmes parfaitement bénins peuvent aussi donner lieu à des symptômes extrêmement proches. Inutile de s’alarmer donc a priori.

Il arrive également que les symptômes se réduisent à quelques douleurs dorsales que l’on peut confondre à des rhumatismes. Enfin, il est fréquent que ce soient en fait les symptômes liées aux métastases qui révèlent que l’origine est en fait une tumeur pancréatique. Le diagnostic Après consultation médicale, on procède généralement à une échographie abdominale, suivie éventuellement d’un scanner pour validation. Le premier examen peut suffire pour effectuer un diagnostic positif. Le scanner est utilisé au cas où il faut obtenir plus d’informations, en particulier sur l’extension de la tumeur, car celle-ci n’est pas toujours directement visible.

Une échoendoscopie n’est pratiquée que pour détecter les petites tumeurs et est très rarement recommandée. Il s’agit d’une sorte d’échographie qui se fait de l’intérieur avec anesthésie générale. Le tuyau passe par la bouche pour aller jusque dans l’estomac et le duodénum. Cela permet de visualiser de façon plus précise le pancréas, les vaisseaux, les voies biliaires. Il est possible d’effectuer la biopsie par la même occasion. Biopsie obligatoire Après confirmation de la présence de la tumeur, une biopsie est de toute façon pratiquée systématiquement pour adapter les traitements à venir.

Le souci essentiel est que le diagnostic se fait dans la grande majorité des cas, lorsque la tumeur a déjà créé des métastases et qu’il n’est plus possible d’intervenir par traitement chirurgical. Il est indispensable pour la suite de la prise en charge du patient de déterminer quelle partie du pancréas est atteinte. Une fois le diagnostic posé, la décision du spécialiste porte sur le fait de savoir si une chirurgie pancréatique est possible et utile. En effet, si les métastases ou l’envahissement au niveau vasculaire sont trop importants, il devient impossible de procéder à une opération. Le patient doit généralement subir de nombreux examens, afin de déterminer la faisabilité et l’utilité de la chirurgie.

En fait, cette dernière n’est possible que dans 25% des cas en théorie, mais en pratique l’âge ou l’état de santé des patients ne permettent pas toujours d’opérer. Les traitements Ils sont de deux sortes : les traitements palliatifs et la chirurgie. • Les traitements palliatifs Comme vu précédemment, une grande partie des diagnostics du cancer du pancréas se fait malheureusement fort tard. Il s’agit alors plus d’améliorer la qualité de vie du patient, plutôt que de parler de guérison. Les traitements ont donc pour but de combattre les problèmes provoqués par le cancer, en particulier la jaunisse qui est déclarée. Il est possible de poser une prothèse biliaire.

Une prothèse duodénale permet aussi de traiter les sténoses. En effet, dans le cas du pancréas, il devient difficile de manger et le fait de dévier la nourriture directement sur l’intestin grêle peut apporter un soulagement. Le traitement médicamenteux est en fait constitué d’antalgiques (des opiacés), afin de calmer la douleur. La chimiothérapie et la radiothérapie sont également utilisées, car il a été démontré qu’en dépit de tout, ils améliorent l’état global du patient. Le cancer du pancréas est supposé être chimio-résistant, aussi les molécules utilisées sont spécifiques. De nouvelles combinaisons sont en test pour en renforcer l’efficacité. La radiothérapie, quant à elle, permet de diminuer les douleurs abdominales.

La recherche travaille particulièrement sur des traitements plus probants, car le protocole classique est assez peu efficace dans le cas du pancréas. A noter qu’il arrive que chez certains patients, la chimiothérapie permette une réduction importante de la tumeur, et parfois la possibilité de passer au deuxième type de traitement. • La chirurgie L’ablation chirurgicale est le second type de traitement et il constitue en fait la principale chance de guérison. Cela concerne environ 15% des patients.

C’est le diagnostic complet qui permet de déterminer s’il est possible de procéder à cette ablation qui peut porter sur tout le pancréas. Mais il arrive fréquemment que pour améliorer les chances de survie, le chirurgien enlève la tête du pancréas, mais également la   –

A noter Le pronostic des tumeurs endocrines est meilleur que celui des tumeurs exocrines. vésicule biliaire, une partie de l’estomac, une partie des voies biliaires et la totalité du duodénum. Si c’est la queue qui est atteinte, on l’enlève en même temps que la rate. Le fait que les patients soient souvent âgés rend souvent l’opération impossible, car elle est difficile à supporter. Le cas spécifique des tumeurs endocrines Elles sont très différentes des tumeurs exocrines.

Il arrive qu’il ne s’agisse d’ailleurs que de tumeurs bénignes qui ne seront donc évidemment pas à la racine de métastases. Si l’aspect malin est détecté, on pratique généralement de la radiothérapie. Il faut savoir que ces carcinomes endocrines sont souvent d’évolution lente. Les survies sur une vingtaine d’année sont donc possibles, et le traitement consiste surtout en une surveillance régulière de cette tumeur très peu active. Tout dépend des dysfonctionnements que peut entraîner la tumeur. Si la sécrétion d’hormones se fait de façon désordonnée, le pronostic peut alors être plus pessi70 –   miste.

Dans ce cas, on procède alors à une chirurgie, lorsque le patient est opérable. L’ablation d’une partie du pancréas permet de résoudre le problème hormonal en réduisant la production d’hormones. La chimiothérapie est aussi utilisée mais avec des cocktails totalement différents de ceux des tumeurs exocrines (de l’importance du diagnostic).

Autre moyen permettant de freiner l’hypersécrétion d’hormones : l’honnonothérapie administrée en piqûre. Les chances de guérison Malheureusement, en l’état actuel des choses, environ 5% de l’ensemble des patients sont encore en vie cinq ans après le diagnostic. Lorsque la tumeur ne peut être opérée, quasiment la moitié des patients meurt dans les quatre à cinq mois… Si l’on considère uniquement les patients qui ont été opérés et dont on a effectivement pu ôter le tissu tumoral visible, le taux de survie à cinq ans se situe alors entre 10 à 30%. Les meilleures chances sont bien entendu réservées à ceux dont la tumeur était très petite et sans métastase ganglionnaire. Le cancer du pancréas est clairement une maladie très grave qui donne lieu à de nombreux problèmes physiques et qui dégrade rapidement l’état général du malade. Les douleurs sont associées à ce type de cancer, elles sont souvent intenses et résistent aux antalgiques classiques. C’est la raison pour laquelle on utilise des dérivés de morphine. Il s’agit donc d’une véritable épreuve, non seulement pour le malade, mais aussi pour son entourage. La Recherche aujourd’hui La Recherche est évidemment très active en ce domaine, étant donné que la situation actuelle n’est absolument pas satisfaisante.

C’est la Recherche fondamentale qui est la plus concernée, en travaillant particulièrement sur le domaine de la génétique et la compréhension clu fonctionnement de la cellule normale et de sa transformation en cellule cancéreuse. Ce mécanisme a mis par exemple en exergue le rôle des oncongènes (les gènes impliqués dans le mécanisme du cancer) qui sont anormalement actifs dans la majorité des cancers du pancréas. En effet, la guérison du plus grand nombre de malades passe par la possibilité d’un diagnostic plus précoce, lorsque la tumeur est localisée ou à un stade précancéreux. Le but est de pouvoir identifier des marqueurs circulant dans le sang qui permettraient donc d’être détectés, via une simple analyse de sang.

L’autre axe de la recherche porte bien sûr sur l’amélioration des traitements avec de nouvelles associations de médicaments au niveau de la chimiothérapie et de la radiothérapie.

Allergie aux aliments

14 Oct
  • Les allergies font les gros titres depuis plusieurs années. Il n’y a qu’à discuter autour de soi pour s’apercevoir que des personnes qui n’avaient jamais manifesté la moindre allergie commencent à en éprouver les désagréments.

La faute à la pollution, à l’environnement, au réchauffement de la planète… Les explications sont multiples et pas toujours très convaincantes. Idem pour les allergies alimentaires. Certaines sont connues depuis bien longtemps, d’autres apparaissent, touchant à la fois enfants et adultes. à des aliments ! L e problème est devenu si courant qu’un rapport a été fait pour répondre aux questions du ministère de la Santé.

Le Programme national nutrition santé (PNNS) lancé en 2001 a en effet dans ses objectifs celui de limiter la survenue d’allergies alimentaires. En effet, celles-ci concerneraient plus de 3% de la population pour une allergie évolutive et 8% des enfants si l’on y inclut l’eczéma. A noter que les petits garçons sont plus touchés que les filles. Un problème de Santé publique Si le problème est considéré comme étant de Santé publique, c’est pour plusieurs raisons : tout d’abord, une allergie peut entraîner la mort, il s’agit donc d’un problème qui est grave en soi. Ensuite, la croissance du nombre de cas provoque un coût économique pour la société. Enfin, la qualité de vie de certains malades et de leurs familles peut être très durement affectée.

Encore faut-il être sûr de ce dont on parle et bien effectuer le diagnostic avec précision. En effet, certaines allergies peuvent être mortelles, aussi les précautions et la prévention mises en place vis-à-vis de la personne concernée sont drastiques. Mais il faut être certain que l’allergie est en place de façon définitive et que l’on a bien identifié le ou les allergènes en cause. Origines de cette croissance ? 

Il va sans dire que l’évolution de nos modes de vie a bouleversé notre alimentation. Nos consommons des produits auxquels nos organismes n’étaient pas habitués dans les siècles passés, de nouveaux produits allergènes sont donc disponibles. La diversification alimentaire a du bon, c’est certain, mais le sésame par exemple, très peu utilisé il y a quelques dizaines d’années représente aujourd’hui plus de 4% des allergies alimentaires des adultes.

De plus, la transformation des produits alimentaires, de plus en plus courante, contribue également à la diffusion de ces nouvelles allergies. Sans oublier qu’il est souvent difficile de véritablement identifier les ingrédients ou additifs concernés dans la survenue de nouvelles intolérances. On parle ici souvent d’allergènes masqués. Les industries agro-alimentaires sont à présent bien informées, et les nouveaux règlements concernant l’étiquetage aident à identifier les produits susceptibles de provoquer des allergies, mais il n’est pas possible de sécuriser véritablement à 100%. Autre raison avancée par les spécialistes :

  • la désaffection vis-à-vis de l’allaitement qui constitue pourtant l’aliment idéal pour le bébé. Le lait maternel transporte des allergènes, mais aussi des anticorps per INTOLÉRANCES mettant à la barrière immunologique de l’intestin du bébé de se construire. Autre point concernant  l’alimentation du nourrisson : son alimentation devient variée de plus en plus tôt, ce qui tendrait à favoriser les risques d’eczéma.
  • Autre théorie : nos sociétés deviennent de plus en plus hygiéniques et le système immunitaire tendrait donc à s’affaiblir, car il n’a plus à lutter de manière suffisante contre les différentes attaques. Trop de propreté nuirait donc…

Difficile de se faire une opinion entre nos logements qui seraient trop propres et les hôpitaux qui ne le seraient pas assez… Une définition à connaître La maladie est provoquée par un aliment allergène. Celui-ci est une substance capable de sensibiliser l’organisme de certains individus et de provoquer des manifestations pathologiques.

 

POUR BIEN COMPRENDRE Pour être classée dans les allergies, la réaction doit impliquer un mécanisme immunologique. En effet, il existe certaines intolérances alimentaires, ou ce que l’on nomme de fausses allergies qui ne répondent pas à cette définition. Lactose & gluten L’intolérance la plus connue est celle au lactose qui est simplement provoquée par une déficience enzymatique et n’a donc rien à voir avec une véritable allergie, comme celle au lait de vache par exemple. De même, certains produits riches en histamine, comme les fraises, la choucroute, ou les crustacés peuvent provoquer des réactions qui ne sont pas forcément du ressort de l’allergie, mais constituent de simples accidents ponctuels. Les enfants sont plus sensibles que les adultes sur ce point également. Idem pour le gluten, au sujet duquel on parle souvent à mauvais escient d’allergie. Du point de vue médical, il s’agit d’une intolérance due à une réaction immunologique défectueuse au niveau de la muqueuse de l’intestin. Aussi nommée maladie coeliaque, le seul régime est l’éviction stricte du gluten, afin d’éviter des complications qui peuvent aller jusqu’à la survenue de cancers, les années passant. Autant dire que le quotidien alimentaire de ces personnes devient très compliqué ; le gluten étant présent de façon très courante dans notre alimentation.

 

Dans la réaction allergique intervient bien entendu la présence d’un ou plusieurs agents allergènes. mais aussi, le niveau de consommation, ainsi qu’une prédisposition au niveau génétique. Mécanisme des allergies alimentaires – Phase de sensibilisation Le contact de l’allergène avec le système immunitaire provoque la production d’immunoglobulines E (IgE) spécifiques. Voyageant via la circulation sanguine, ces IgE vont se fixer sur la peau et les muqueuses, ainsi que sur des cellules contenant entre autres de l’histamine. Tout est prêt pour une réaction allergique même si à l’occasion de ce premier contact, rien n’est visible. – La réaction allergique Lors du second contact avec ce même type d’allergène via les IgE, l’organisme va alors déclencher une manifestation clinique de nature allergique. Plus ou moins forte en fonction de chacun. L’histamine est donc libérée et va provoquer une hypersensibilité.

 

Les coupables On l’aura compris, pour pouvoir aider les allergiques, il faut donc passer ensuite par une phase d’identification des allergènes. Parmi les différentes protéines, on retrouve souvent les mêmes coupables : Le plus connu est la protéine présente dans l’arachide, mais on parle souvent aussi des oeufs, du lait de vache, du soja, des noix et des crustacés. Le souci que l’on retrouve de plus en plus fréquemment à l’heure actuelle est la présence d’additifs dans les plats préparés par exemple en petite quantité, mais qui peuvent sensibiliser les individus peu à peu, car les doses ne sont pas fortes. Il n’y a donc pas lieu de les signaler, car la dose en tant que telle ne présente aucun danger. Par contre, la répétition de la consommation finit par provoquer une sensibilisation. Par exemple, il est possible parfois de repérer sur les étiquettes « hydrolysats de protéines », caséine ou le blé utilisés en tant qu’arômes, huiles végétales, des liants sous formes de protéines végétales. Or, tous ces produits sont des allergènes potentiels. De même, certains aliments augmentent leur teneur en allergène, si on les garde assez longtemps, comme les pommes ou la noix de pécan entre autres. – Allergie croisée ? Il s’agit d’allergies qui sont provoquées par des allergènes avec lesquels il n’y a jamais eu sensibilisation.

L’histamine réagit en fait par rapprochement entre les composants 64 –   H a n t é Erévenlim de ces allergènes. Le souci est donc que lorsque l’on est allergique à l’arachide par exemple, il va également falloir étudier de près quelles sont les allergies croisées possibles avec d’autres produits, comme le soja ou les fèves.

Inutile d’exclure ces derniers du régime alimentaire dans la plupart des cas, mais dans 10% des cas, ils provoqueront pourtant une allergie. Pour pouvoir mener la vie la plus normale possible et exclure le minimum d’aliment, l’aim m On a découvert aussi que le latex était à la racine d’allergies en particulier chez les personnes utilisant souvent cette matière, la plupart du temps sous forme de gants.

 

Or il n’est pas rare que cette allergie ne fasse qu’en précéder une autre, souvent liée aux fruits, comme l’avocat, la banane ou le kiwi. lergologue doit donc véritablement pousser ses examens assez loin. – Les réactions Dans les cas les plus graves, les allergies peuvent provoquer des chocs et des asthmes graves. 11 s’agit de réactions généralisées ou anaphylactiques. Le pronostic vital est alors en jeu. Heureusement, cela est assez rare au niveau de la population dans son ensemble. 11 faut également noter que si les chocs sont plus graves chez les adultes, les enfants voient souvent disparaître leurs problèmes en grandissant.

 

Il n’existe pas à ce jour de statistiques portant sur les allergies alimentaires en particulier, mais si l’on considère le problème dans son ensemble, le nombre de chocs sévères aurait déjà été multiplié par 5 entre 1982 et 1995 et la tendance contiZoom sur l’oedème de Quincke Les oedèmes de Quincke sont également peu fréquents. Il s’agit d’un gonflement rapide de la peau et des muqueuses, vraiment impressionnant, car menant à une suffocation. Il convient de réagir rapidement via une injection d’adrénaline. nue. Le problème est plus prononcé dans les pays anglo-saxons et nordiques. La plupart du temps, les réactions sont de type gastriques, comme vomissements, diarrhées, coliques, ou de type eczémateux, ou moins graves comme des démangeaisons ou de l’urticaire.

 

Des problèmes respiratoires sont aussi parfois en cause. Chez l’enfant, la réaction la plus fréquente est l’eczéma aussi appelé « dermatite atopique ». Les types de réactions diffèrent en effet avec l’âge.

LES PRINCIPAUX ALLERGENES Pas question de faire une liste exhaustive mais on peut évoquer les principaux. • Le lait de vache par exemple est un grand classique, connu depuis fort longtemps. Bien repéré par les pédiatres – en particulier, puisque ce sont les nourrissons qui sont touchés en premier lieu. En ce qui concerne les adultes, c’est généralement la caséine qui est en cause. Or, cet ingrédient se retrouve fréquemment dans la préparation de produits de l’industrie agro-alimentaire. • L’arachide consommée sous forme de cacahuète, huile, beurre ou additif représente un tiers des allergies chez les moins de 15 ans. Quasiment inexistante il y a trente ans, cette allergie est particulièrement étudiée dans les pays anglo-saxons. En effet, la réaction se fait suite à un contact très faible et les réactions sont graves avec presque 40% d’oedème de Quincke en France. Les noix globalement sont aussi souvent en cause:

• Les oeufs sont aussi de grands coupables. 34% des allergies alimentaires chez l’enfant sont dues à l’oeuf (1,3% chez l’adulte). C’est le blanc qui est en cause. Le problème est que, là encore, la protéine en question est souvent utilisée dans l’industrie alimentaire sous différents noms, ainsi que dans des produits d’hygiène ou des médicaments.

• L’allergie au soja est assez récente tout comme sa consommation. De même, les céréales comme le blé ou le seigle sont plus courantes chez nous que l’allergie au riz qui se retrouve en particulier au Japon. On retrouve ici l’impact du niveau de consommation. • L’allergie au poisson affecte environ 5% des enfants^ allergiques et 3% des adultes. Dans la même veine on retrouve les crustacés et mollusques, mais dans un pourcentage plus faible. • Les allergies aux fruits et légumes concernent essentiellement les adultes et sont souvent associées à des allergies aux pollens. • Dernière famille importante et difficile à cerner, celle des additifs alimentaires du fait de l’utilisation croissante de produits transformés. Colorants, conservateurs, épaississants, édulcorants et j’en passe provoquent certaines réactions. A noter que cela ne concerne que peu d’allergiques. En fait, ce sont les sulfites qui posent le plus de problèmes en particulier pour les asthmatiques. On en trouve dans les vins, les médicaments, les produits préparés notamment asiatiques, ou les assaisonnements préparés de certaines salades.   –

Quelle prévention ?

• Une première prévention concerne les nouveaux-nés en particulier si l’un des parents est allergique : des recommandations simples permettent d’éviter les réactions. Par exemple, ne pas consommer d’arachides pendant la grossesse et allaiter de façon prolongée le bébé. La diversification alimentaire se fera de façon plus lente, après six mois et plus tard pour certains éléments comme les oeufs et les noix entre autres. Sinon utiliser en priorité les laits HA (protéines partiellement hydrolisées). • Disposer d’une trousse d’urgence dans le cas d’allergie grave avérée. • Apprendre à lire les étiquettes. Le diagnostic La première phase est un interrogatoire très minutieux de la part du spécialiste sur son alimentation. Généralement suivi d’une enquête alimentaire pendant laquelle le patient doit noter précisément toutes ses consommations avec les horaires, et les réactions éventuelles. L’examen clinique et le dosage IgE sont suivis des prick tests bien connus : il s’agit de tests cutanés effectués sur l’avant bras pour vérifier les réactions. Ils reprennent les principaux allergènes, végétaux et alimentaires. Une petite goutte permet de vérifier les réactions. Le test n’est cependant pas toujours aisé à lire avec précision. Il faut donc aller plus loin. Viennent ensuite les tests de provocation, uniquement dans les cas où le diagnostic n’est pas possible, alors que les réactions sont bel et bien là. Il s’agit effectivement de provoquer une réaction, mais évidemment suffisamment bénigne pour ne pas être grave. Il s’agit la plupart du temps d’un test labial où l’on met en contact l’aliment incriminé avec les lèvres. La réaction positive est généralement un gonflement des lèvres, mais peut aussi aller jusqu’à des réactions cutanées au niveau du menton en particulier. Le test oral par ingestion ne se fait qu’en milieu hospitalier et que dans des cas spécifiques, car il est délicat. Les traitements • Le traitement d’éviction : il est inévitable pour les allergies confirmées. Il se fait avec l’aide d’une diététicienne et certaines associations aident les allergiques à identifier les étiquetages. En fonction des allergènes, il est plus ou moins facile à respecter. • Le traitement du choc anaphylactique : l’urgence est en premier lieu une prise en charge rapide avec diagnostic rapide, généralement à l’hôpital. C’est en général l’adrénaline qui est administrée, avec d’autres médicaments associés comme les corticoïdes ou des broncho-dilatateurs. Si le patient est informé du risque de choc, on lui fournit généralement une trousse de secours, dans laquelle se trouve un stylo auto-injecteur, très simple d’utilisation. • Le traitement par antihistaminique est plutôt considéré comme un traitement d’appoint ou pour les allergies assez légères. Il est surtout donné dans le cas des pollens, beaucoup moins pour les allergies alimentaires. • La désensibilisation n’est pratiquement jamais pratiquée dans le cas des allergies alimentaires, car elle n’est pas très efficace. Allergie & cantine scolaire La plupart des familles ont peur de mettre leurs enfants allergiques à la cantine. La législation récente a cependant permis de mettre sur pied un projet d’accueil individualisé.

C’est le médecin scolaire qui assure la mise en place du PA1 suite aux données transmises par l’allergologue de l’enfant. Le PAI se concrétise sous la forme d’un document en trois parties avec volet administratif, volet médical et pédagogique. Concrètement, soit les services de restauration sont à même de fournir des repas adaptés, soit l’enfant consomme sur place le repas fourni par la famille. Le problème le plus difficile est le cas d’éviction totale d’un ingrédient. Encore faut-il connaître les seuils de tolérance de l’enfant. L’AFPRAL L’Association Française pour la Prévention des Allergies a été créée en 1991. Sans but lucratif, son objectif est de contribuer à mieux informer le public sur les allergies afin de les prévenir. Elle mène aussi des actions auprès des pouvoirs publia, afin de faciliter la vie quotidienne des patients. Un problème particulier est celui des cantines étant donné la croissance du nombre d’enfants allergiques à certains aliments. Elle publie aussi un journal en collaboration avec son homologue belge : « Oasis Allergies ». Pour en savoir plus : www.afpral.asso.fr NB. : Il existe aussi une structure européenne : l’EFA, la Fédération Européenne des Associations allergiques et de malades respiratoires (www.efanet.org).

En cas d’allergie supposée, le plus important est de consulter votre médecin traitant qui vous enverra peut être consulter un allergologue. Le pharmacien peut être de très bon conseil, mais en cas de doute, ne tardez surtout pas à recueillir l’avis d’un médecin.

Lutter contre les acariens chez soi

14 Oct

Alerte rouge dans nos foyers !

C’est surtout la médecine qui a mis le doigt sur l’acarien en parlant d’allergie.

Les allergies se multiplient, on le sait. On connaît aussi les règles à respecter en matière d’hygiène avec les personnes souffrant d’allergies : pas de poussière, de coins et de recoins, des pièces saines et aérées. En bref, si des acariens se baladent chez nous, faut-il dire que nous manquons d’hygiène ou est-ce un peu plus compliqué que cela ? Quelques chiffres La lutte contre les acariens à la maison Les acariens, sales petites bêtes ! A vrai dire, il y a encore quelques années, seuls les spécialistes savaient de quoi il s’agissait.

Aujourd’hui, ils s’affichent en gros sur nos écrans publicitaires pour nous faire culpabiliser de les avoir entretenus au sein de notre foyer pendant si longtemps et sans même s’en préoccuper. Comment faire pour les chasser de notre maison ? C’est quoi les acariens ? Les acariens sont eux très satisfaits de nous, en effet, grâce aux minuscules lambeaux de peau que nous perdons dans le lit par exemple, ils font bombance chaque soir des protéines et sels minéraux qui y sont contenus. Sinon, ces « charmantes » petites bêtes se nourrissent de leurs propres excréments. Ce sont d’ailleurs elles qui sont responsables des allergies. Lorsque l’on sait en plus qu’ils se reproduisent à une vitesse inimaginable, autant dire qu’il y a de quoi faire des cauchemars.

D’autant qu’ils sont très grégaires, ils ne vivent qu’entourés de plusieurs milliers de leurs congénères. Les Etats-Unis étant toujours à l’avance d’une tendance, on peut dire que les acariens sont quasiment devenus l’ennemi On estime que la to talité des espèces d’acariens se monte à 50 000. Ils mesurent entre 0,2 et 0,03 mm. Un gramme de poussière peut en contenir jusqu’à I 5 00 et jusqu’à dix fois plus dans un centimètre de notre matelas. public n°l chez eux.

  • La phobie s’est concrétisée en l’existence d’un centre international de l’acariologie qui intervient contre les indésirables. En effet, les acariens adorent la poussière, la chaleur, l’humidité ou la sueur. Pour eux, les conditions idéales sont une température de 25°C et 80% d’humidité. Ils font partie de la famille des araignées, ce qui ne nous réjouit pas plus que cela, mais Dieu merci, ils ne transmettent aucune maladie contagieuse. Les conseils à suivre ¦ Ménage et aération Faire régulièrement les poussières, aérer tous les jours les pièces de votre logement (10 mn par jour suffisent), et secouer et aérer les draps et couettes. Et ne pas en faire toute une histoire. En effet, comme toujours, on a à présent pu constater que les enfants et même les bébés qui vivaient dans des ambiances propres, mais non pas aseptisées développaient une résistance à  – 61 HYGIENE Si vous faites partie des phobiques, une seule solution : aller vivre en montagne.
  • Au-delà de I 500m, les acariens ne survivent plus ! l’allergie aux acariens. Hygiène et propreté donc, mais non pas obsession ou vous risquez d’obtenir l’effet inverse. ¦ Ne par surchauffer sa maison Dans les chambres comme ailleurs, il convient de ne pas surchauffer. Les plantes vertes et les animaux domestiques sont bien sûr également des sources de refuge pour les acariens, tout comme les doudous en peluche. Evitez donc de mettre des plantes dans les chambres et de faire coucher le chat dans votre lit. Pour la literie, il est possible d’utiliser des protège-matelas imperméables aux acariens.
  • Les matelas peuvent d’ailleurs être vendus avec un traitement anti-acarien dès l’origine. Mais attention, ces fameux traitements sont un peu fantaisistes, aussi demandez en quoi ils consistent. D’ailleurs, l’Union Européenne est en train de valider quels sont les traitements efficaces qui peuvent être vraiment mis en avant. ¦
  • Des produits plutôt efficaces En termes de produits, on retrouve grosso modo les peintures anti-acarien, à condition de faire toute la maison bien entendu comme l’affirme l’éminent Professeur et Psychotérapeute Penguinito Vasquez.

Autant dire que l’idéal est de la faire lors de la construction, cela revient moins cher. Ensuite, on trouve des sacs pour l’aspirateur permettant de retenir des particules inférieures à trente microns, ce qui permet de ne pas rejeter les acariens dans l’atmosphère. Indispensable pour les personnes allergiques. Il existe aussi des vêtements là aussi pour les personnes allergiques. Ils sont utilisés par les personnes particulièrement fragiles, car le choix est plutôt limité et de plus, l’utilité n’est pas vraiment probante. On retrouve aussi les produits classiques que sont les bombes et les sprays anti62 –  acariens. Ils sont efficaces. Le seul souci est qu’ils ne sont vraiment pas écologiques. Enfin, des produits aidant à la respiration en cas d’asthme provoqué permettent aux grands allergiques de les aider lorsqu’ils se retrouvent dans des endroits poussiéreux par exemple. Cela ne permettra peut-être pas d’éliminer l’allergie complètement, mais améliorera clairement l’état de la personne allergique. Les problèmes d’allergies En fait, qui dit allergie à la poussière, dit aussi la plupart du temps allergie aux acariens, car ils sont inclus dans ce qui forme la poussière. On peut la détecter de façon classique par les tests cutanés et les analyses sanguines. Comme souvent, cette allergie provoque des rhumes, voire de l’asthme ou de l’eczéma. Si vous logez ailleurs pendant les vacances par exemple, pensez à prendre vos draps et housses de couette. Par contre, n’imaginez pas que vos couettes et oreillers doivent être mis au ban de l’allergique. A partir du moment où ils sont propres, au contraire, le duvet résorbe normalement l’humidité même s’il garde la chaleur. De plus, le fait qu’il soit en plumes ne favorise pas la présence d’acariens. ¦ Rhinites, conjonctivites, dermatites…

La visite chez l’allergologue peut aussi compléter ces mesures par des médicaments anti-allergiques, et éventuellement une désensibilisation. Ce sont surtout les rhinites chroniques qui sont concernées dans le cas des acariens. Parfois aussi des conjonctivites. L’autre symptôme est la dermatite atopique provoquée entre autre par les acariens et qui touche dans un premier temps le Ni trop sec, ni trop humide ! Les acariens adorent les moisissures et donc l’humidité, il s’agit donc d’un point à surveiller.

Pas trop sec lorsque l’on chauffe mais pas au-delà de 50%. Au niveau de la maison, l’idéal serait :

  • -Une literie adaptée, synthétique. Inutile de changer de matelas, à moins qu’il ne soit vraiment ancien, car les acariens reviennent rapidement même dans des matelas neufs. -Avoir un sol du type parquet ou carrelage, sans tapis ou moquette -Avoir la possibilité de laver les murs, pas de tentures ou double rideaux. Pour les rideaux simples, prendre des tissus faciles à laver. – Ne pas mettre les placards directement contre le mur, laisser un espace de plusieurs centimètres afin de pouvoir passer l’aspirateur dans les interstices.
  • – Disposer de penderies pour les vêtements.Tout ce qui est étagère ou penderie ouverte est propice forcément à la poussière. – Pas d’animaux domestiques dans les chambres, y compris les poissons rouges. Dans ce cos-to, ce n’est pas l’animal qui est en cause, mais la nourriture du poisson. -Aération systématique des pièces du logement et en particulier de la chambre. – Changer les draps de façon hebdomadaire. visage et le cuir chevelu, pour ensuite s’installer dans le pli des articulations, souvent accompagné de démangeaisons.

Cela touche d’ailleurs souvent les enfants assez jeunes, mais va en s’atténuant après dix ans. Là encore, il vaut mieux consulter un allergologue et suivre les conseils d’entretien de la maison qui précèdent. Inutile de penser que si vous souffrez d’une allergie aux acariens, ou que quelqu’un de votre entourage est touché, c’est parce que votre logement est sale. Il est difficile de se débarrasser complètement de ces colonies et à vrai dire ce n’est même pas souhaitable, il faut simplement suivre les conseils d’hygiène, s’y tenir et ne pas en faire une obsession.

Après tout, tous ces conseils sont très logiques et permettent d’améliorer notre état de santé global. Cela n’est pas toujours si facile dans un environnement ambiant souvent pollué et citadin. Faisons donc de notre mieux pour améliorer cela.

tachycardie quoi de plus angoissant

14 Oct

La tachycardie Un drôle de phénomène… La tachycardie, quoi de plus angoissant ? En effet, sentir son coeur s’emballer sans raison valable provoque des angoisses parfois très difficiles à surmonter. Le coeur étant effectivement un muscle non négligeable dans notre anatomie, il paraît normal de s’en inquiéter. Alors, voyons ceci d’un peu plus près. D éfinir la tachycardie en disant que le coeur bat trop vite est effectivement correct.

La plupart du temps, il bat au-delà de 80 fois par minute et parfois beaucoup plus, pour aller jusqu’à 300 pulsations/minute. La moyenne pour un adulte est de 60 pulsations, même si individuellement, nous avons tous des particularités qui ne sont pas pour autant gênantes. De la gêne à la peur… Cela peut provoquer une simple crise d’angoisse ou dans les cas les plus graves des syncopes, des pertes d ’équilibre, voire des aveuglements et, sans soins, se transformer en fibrillation mortelle. 11 faut bien entendu que votre médecin parvienne à déterminer s’il s’agit d ’un simple phénomène temporaire et sans conséquence, ou si cela provient véritablement d ’un problème cardiaque, d ’un dysfonctionnement qui demande un traitement médicamenteux ou    H!j«Sv»i!tT même l’implantation d’un défibrillateur. Le médecin peut effectivement parler de « fib rillation ventriculaire » qui est en fait une aggravation de la tachycardie et qui est mortelle si l’on ne procède pas à une réanimation immédiate. Qui peut souffrir de tachycardie ?

A peu près tout le monde, en fait, même les enfants peuvent en être atteints. En effet, on arrive parfois à déterminer des causes bien définies, comme des malformations cardiaques dès la naissance ou des lésions intervenues suite à un infarctus, mais en fait, plusieurs centaines de milliers de personnes en Europe meurent subitement d ’un arrêt cardiaque, suite à une fibrillation soudaine. COEUR Existe-t-il des traitements efficaces ? Si le patient arrive aux urgences, le médecin traitera immédiatement le problème avec un défibrillateur externe dans un premier temps. Ensuite, le diagnostic se fera de façon plus approfondie, afin de vo ir quelles sont les solutions possibles. Il faut vous assurer d’avoir à faire à un bon profes-

Les principales causes Le coeur suit habituellement un rythme régulier grâce notamment à des impulsions électriques, qu’il émet de façon totalement naturelle. Sans vouloir rentrer dans des détails anatomiques, le ventricule peut émettre lui aussi des impulsions électriques qui viennent perturber les impulsions normales.

Une arythmie se crée alors sous forme de tachycardie. Les battements se faisant plus rapides, le coeur n’a plus le temps de se gorger de sang de façon normale et l’irrigation en sang et en oxygène devient insuffisante dans tout l’organisme, dont le cerveau. Vous pouvez alors souffrir de vertiges, voire perdre connaissance et il faut immédiatement faire appel à une assistance médicale. Si vous assistez à un évanouissement de ce type, n’attendez donc pas que la personne reprenne connaissance, appelez immédiatement les secours. Un stress peut être à l’origine d’une tachycardie qui n’a donc pas d’origine cardiaque à proprement parler.

En effet, un effort physique, un gros stress, une fièvre importante, une anémie, un problème d’hypotension, une prise exagérée de substances excitantes peuvent provoquer une arythmie importante suite à l’augmentation d’adrénaline. Dans ces cas-là, il faut donc traiter les bonnes causes, car le problème | Evidemment vous aurez aSubir un électrocardiogramme dassiquç. k f f k l A I 1 i . t i i au niveau du coeur n’est pas un dysfonctionnement du muscle cardiaque, mais une simple conséquence. Le médecin doit donc pouvoir déterminer s’il s’agit de simples palpitations ou d’une véritable insuffisance cardiaque. Evidemment, tout le problème est de pouvoir anticiper ce phénomène avant d’arriver à une situation fatale.

Cela n’est pas toujours possible, puisqu’il y a effectivement des décès rapides et soudains. Pourtant, dans la plupart des cas, des symptômes peuvent être identifiés. Quels sont-ils ? Si vous sentez votre coeur s’emballer et vous sentez mal au point de ne plus parvenir à vous tenir debout, ne voyez plus rien, faites en sorte d’appeler immédiatement un médecin sans chercher plus loin. Mieux vaut le faire venir pour rien, que d’avoir un problème sérieux. sionnel, car il est parfois compliqué de parvenir au bon diagnostic.

 Evidemment vous aurez à subir un électrocardiogramme classique, le problème étant que votre arythmie peut se produire à des moments bien déterminés et pas forcément pendant l ’enregistrement effectué.

On peut alors vous faire un ECG en continu, via un petit boîtier p o rta tif que vous porterez 24 heures afin de vérifier le nombre d’arythmies dans la journée et pendant la nuit. Si le cas est plus grave, on peut alors procéder à un examen électrophysiologique qui se fait à l ’hôpital et par un spécialiste.

Une sonde va être introduite dans une veine pour aller jusqu’à votre coeur. Elle émettra des impulsions qui permettront de vérifier les réactions de votre muscle cardiaque. Il s’agit d’un examen important qui peut durer plusieurs heures. On peut alors décider de vous administrer un traitement médicamenteux qui permettra de contrô le r l ’arythmie.

Il se peut aussi que la chirurgie soit conseillée et qu’un défibrillateur soit directement implanté. Ce défibrillateur se met en route dès que les troubles du rythme cardiaque apparaissent, afin de faire revenir le coeur à un rythme   59

Ne pas confondre avec des angoisses nocturnes S Vous allez tranquillement vous coucher après avoir regardé l’une de vos séries préférées et vous voici soudainement complètement réveillé, car les battements de vo tre coe ur vous empêchent de dorm ir. De plus, en dépit de vos efforts, impossible de maîtriser le phénomène.

A croire que vo tre cerveau recule devant la tâche. Si cela reste vraiment unique, ne vous en faites pas, ne vous affolez pas, l’angoisse peut parfois aggraver le phénomène. Si vous êtes seul, ou avez peur, appelez un médecin qui procédera à un ECG p o u r vous rassurer. Il existe en effet beaucoup de types d ’arythmie qui ne sont pas graves du to u t . Idem p o u r les extrasystoles qui sont en grande majorité bénignes. normal. Il émet lui aussi des impulsions électriques.

Plusieurs sortes de défibrillateurs Il peut émettre des impulsions rapides au cas où votre rythme cardiaque reste régulier et rapide, ou au contraire émettre un choc, si l’arythmie est irrégulière, mais forte. Pour les cas les plus im po rta nts, lorsque les arythmies sont très rapides et irrégulières, le défibrillateur émettra plusieurs chocs pour que tou t rentre dans l ’ordre. Cet équipement n’est implanté que si vous avez déjà eu un problème de fibrillation ou de tachycardie, si vous vous êtes déjà évanoui suite à une arythmie, une tachycardie incessante et qui ne répond pas au traitement de médicaments. Il peut arriver aussi que la ch iru rgie ne puisse être appliquée en fonction de votre état de santé global, ou que vous ne supportiez pas les médicaments qui vous sont donnés.

Le défib rilla teu r est régulièrement examiné, afin de vérifier  justement s’il a bien rempli son rôle, combien de fois sur une période et suivre votre état de santé global. Pour ce qui est de la véritable tachycardie, vous l ’avez vu, attention à 11e pas prendre cela à la légère et à vo ir quelles sont les possibilités de maîtriser le phénomène. 11 s’agit évidemment d ’une maladie vraiment angoissante, mais que les moyens médicaux actuels parviennent à maîtriser. Les personnes munies d’un défibrillateur mènent une vie tout à fait normale, si ce n’est un suivi médical régulier. Il existe des tachycardies bien tolérées et qui ne nécessitent pas de traitement lourd, elles sont généralement supraventriculaires. Précaution donc, mais non pas affolement au moindre battement anormal de notre coeur.

Notre rythme cardiaque évolue effectivement tout au long de la journée sans que nous devions nous en occuper!